Alors comme ça, le surentraînement existe ?
Oui c’est vrai, mais dans notre milieu il est extrêmement rare.
Le véritable surentraînement est plutôt un terme réservé à:
➡️ une période de plusieurs semaines ou mois de problèmes psychologiques graves
➡️ un manque total de motivation pour s’entraîner
➡️ des performances considérablement réduites.
Ce n’est pas seulement « se sentir un peu fatigué ».
Nombreux sont ceux qui pensent ainsi : « Je ne suis pas motivé pour m’entraîner cette semaine, je dois être en surentraînement ».
❌ Il s’agit d’une échappatoire, car le signe le plus fondamental du surentraînement est une baisse des performances. Si vous gagnez en force, vous ne vous surentraînez pas.
Par contre attention au diagnostic inverse également, si vous perdez ou ne gagnez pas de force, vous ne dépassez pas forcément les limites non plus:
➡️ vous êtes peut-être en train de vous sous-entraîner
➡️ votre technique d’exécution a peut-être besoin de travail
➡️ votre sommeil est perturbé, vous êtes plus fatigué que d’habitude
Pour conclure, le surentraînement est un diagnostic peu probable et je dirai même qu’à l’heure actuelle, le véritable problème serait plutôt le sous-entraînement.